Cuisine altruiste est née du constat non seulement de l’état désastreux de la planète, mais également de la situation des animaux dont nous nous servons pour nous nourrir, elle est devenue au fil du temps l’industrie de l’horreur. De nombreux humanistes disent que l’animal est en train de vivre un véritable holocauste (et le terme n’est pas exagéré).

Entre les lapins pelés à vif pour leur fourrure, les oies qui souffrent le martyre lorsqu’on leur retire leurs plumes alors qu’elles sont vivantes lorsqu’elles ne sont pas gavées au point de leur faire manger 10 fois ce qu’elles mangent habituellement, les cochons dont on coupe la queue et que l’on castre à vif, avec cette double peine de vivre dans des conditions totalement inhumaines, une truie vit dans seulement quelques mètres carrés pouvant à peine bouger et devant allaiter ses petits dans ces conditions innommables.

C’est sans parler des conditions d’abattage qui soulèvent le coeur même aux moins sensibles d’entre nous. Les lapins et les poulets destinés à la nourriture vivent toute leur vie sur une surface à peine plus grande qu’une feuille A4 sans jamais voir le jour et j’en passe.